A l’heure où les épargnants peuvent s’interroger sur leur stratégie de placements avant la baisse annoncée des taux d’intérêts, il peut paraître pertinent de mesurer

Après quelques alertes récentes concernant la plateforme crypto FTX qui a ébranlé, l’espace de quelques semaines, le monde des cryptomonnaies, laissant augurer d’une nouvelle crise financière, les marchés observent aujourd’hui avec appréhension les prochains terreaux fertiles à un nouveau tremblement de terre financier. Après l’explosion de la bulle sur les marchés internet en 2000, la crise des subprimes traduisait les manquements des banques sur les marchés immobiliers US. L’effet de contagion de cette dernière crise fut rapide et brutal entraînant de nouvelles contraintes financières lourdes pour les acteurs financiers et bancaires notamment. Ces mesures contraignantes ont amené investisseurs et emprunteurs à négocier ailleurs. le poids financiers des « NBFI »(non- banques, tels fonds de pension, assureurs, gérants d’actifs…) a cru très fortement depuis le dénouement de cette crise. Les marchés observent donc avec attention ces acteurs – électrons libres, avec une mention particulière pour les hedge funds et crypto. Mais les premières alertes proviennent néanmoins toujours des banques dites classiques (Lehmann brothers en 2008, Silicon Valley Bank, Crédit Suisse,…) certaines ayant une structure et situation financière a priori sans tâches. Il en ressort que l’interdépendance entre ces faiseurs classiques et les nouveaux trublions de la finances sont manifestes et que les séparations métiers voulues par les législateurs ne permettent pas de compartimenter les risques. A l’heure où les réflexions se multiplient pour relancer le marché immobilier par des allègements des règles imposées aux banques dans leur process d’octroi de crédit, il est bon de rappeler que de telles mesures ont par le passé généré inéluctablement des crises financières d’ampleur. Gérard FISCHER Crédit Municipal Strasbourg .  » Parce que vos Biens ont une Valeur »